Hommage au poète et hispaniste Antonio Otero Seco

El Instituto Cervantes de Paris en collaboration avec Éditions Folle Avoine et Éditions La Part Commune, organise un hommage au poète hispaniste Antonio Otero Seco.

Avec la participation de Mariano Otero, paintre, Antonio Otero, pantre, Jean-François Brotel, Présidente de l'Association d'Hispanistes, Yves Prié, éditeur, (Éditions Folle Avoine) et Juan Manuel Bonet, directeur de l'Instituto Cervantes de Paris. Suivie d'une lecture des poèmes par Isabel et Antonio José Otero, comédiens et petits-fils d'Antonio Otero Seco.

Antonio Otero Seco né en 1905 à Cabeza del Buey, Badajoz. A  vingt ans il publie certains romans courts : El dolor de la vejez (1925), La tragedia de un novelista (1926) y La amada imposible (1926), parues à Badajoz et Una mujer, un hombre, una ciudad (1929), à Barcelone. Il collabore avec la presse régionale, dans le Nuevo Diario de Badajoz, le Correo Extremeño ou La Libertad. Il fait des études de Droit et de Philosophie à Séville, Grenade et à Madrid, où il arrive en 1930. Il obtient son doctorat en Philosophie à l’Université Centrale de Madrid tandis qu’il continue sa carrière journalistique. Il travaille dans un premier temps pour le Heraldo de Madrid, pour être ensuite employé par le Diario de Madrid. La rébellion  de Casado surprend Otero Seco à Madrid, où il demeure jusqu’à la fin de la guerre. En mars 1947, Antonio Otero passe la frontière française. A son arrivée à Paris il entre en contact avec  la Agrupación de Periodistas Españoles en el Exilio. Entre 1950 et 1952, Antonio Otero travaille comme traducteur pour l’ONU et l’UNESCO. En 1952 il obtient une place de lecteur d’espagnol à l’Université de Rennes. Aussi bien son travail critique et journalistique comme sa condition d’espagnol résistant et réfugié lui permirent d’atteindre un prestige peu habituel et non réduit à sa position dans la hiérarchie académique.  En août 1970, Otero Seco est décoré des Palmes Académiques “pour les services éminents apportés à la culture française”.